Ça ira (1) Fin de Louis

Du 25 oct. 2024 au 2 nov. 2024

Théâtre Rouge du Conservatoire

Du 25 octobre au 2 novembre 2024, les finissantes et finissants du Conservatoire d'art dramatique de Montréal (CADM) présentent au Théâtre Rouge du CADM, Ça ira (1) Fin de Louis, de Joël Pommerat dans une mise en scène de Florent Siaud.

Mise en scène : Florent Siaud
Avec les finissant.e.s du Conservatoire :
Kathryn Ainsley, Vladimir Belova-Mourkes, Léa Carle-Bachand, Frédéric Charbonneau, Jeanne Cournoyer-Charest, Attila Forya, Maude Gauthier, Marie Luciani-Grimaldi, Fleur Maury et Nour Shoukry

Ça ira (1) Fin de Louis
Dans Ça ira (1) Fin de Louis, Joël Pommerat plonge interprètes et public dans un événement politique qui a bouleversé l’histoire moderne de l’Occident et continue d’agir comme un référent dans les débats actuels autour de la démocratie : la révolution française de 1789. Sur scène, il ne ramène pas les personnages de cette fresque tels que livres, tableaux et films nous les ont dépeints. Après un immense travail sur les archives de l’époque, il puise dans leurs paroles pour mieux les remodeler et leur donner un ton étrangement atemporel, comme si les acteurs et actrices de ce renversement du pouvoir étaient nos contemporains. Loin de jouer la carte de la reconstitution historique, il braque la lumière sur les processus humains qui ont généré ce cataclysme politique majeur. Nous voilà projetés dans le bouillonnement parfois indéchiffrable d’une action collective radicale, le débat effervescent des idées, l’enthousiasme des âmes, la violence des pulsions, la beauté des aspirations, la fatigue des corps. Dans cette expérience inédite de la chose commune qui émerge, les individus et les groupes se heurtent souvent et parfois s’entendent. Les rebondissements en temps réel génèrent une tension quasiment policière et s’impose alors une énergie qui est celle de la grande Histoire en marche. Se laisser porter par cette dynamique avec les finissant(e)s du Conservatoire, c’est se donner la chance de réfléchir aux questionnements de notre propre monde. C’est se donner l’opportunité de traverser une forme épique. - Florent Siaud