La musique... au cœur de la métropole

Il y a eu plusieurs grands pédagogues qui m’ont entouré pendant les périodes d’innocence que j’ai vécues au Conservatoire. Je leur dois à tous d’avoir, grâce à leur patience et un peu malgré moi, réussi à surnager pour devenir enfin un jour ce qu’ils souhaitaient pour moi : un compositeur à part entière et heureux de l’être! Je les en remercie avec mon souvenir affectueux.

Mon souvenir le plus cher remonte à lorsque j’étais étudiante au Conservatoire. À l’époque, mon professeur Marie Daveluy, essayait de m’expliquer toute la délicatesse qui existait dans l’air de Suzanne des Noces de Figaro. C’est à travers son interprétation que j’ai pu ressentir la complexité de ce que Mozart pouvait susciter chez quelqu’un. Ce souvenir est parmi l’un des plus beaux de mes années d’études au Conservatoire.

Ma carrière internationale m’a amené à apprécier encore plus tout ce que le Conservatoire m’a donné comme formation et comme milieu de vie unique. Ça m’a ouvert l’esprit, ça m’a amené à comprendre les influences de l’histoire de chaque pays sur l’interprétation de la musique. Sans le Conservatoire et sans cet encouragement à être moi-même et à trouver mon propre chemin, je ne serais pas ce que je suis présentement.

Le Conservatoire produit des élèves de talent et leur donne une éducation musicale très avancée avec des professeurs chevronnés, et par le fait même, participe au rayonnement et à la culture du Québec à l’international.

J’ai terminé mes études au CMM en 2005 et j’en suis très fière. Ce qui fait du Conservatoire un établissement supérieur, c’est bien la qualité du programme d’études mais surtout la qualité de l’enseignement, la disponibilité et le dévouement des enseignants qui ont été pour moi un atout majeur dans mon éducation musicale et qui ont largement contribué à mon cheminement vers une carrière internationale.